En Chine

Autres  codes, autre histoire. En Chine, l’important, c’est l’écrit. L’écrit c’est ce qui reste. Le premier voyage sera donc  celui d’écrivains français au Fujian, à Quanzhou, au Liyuan. Le regard qu’ils poseront sur ce théâtre et cette Chine du Sud et le récit qu’ils en rapporteront, sera sans doute plus qu’une invitation au voyage, un chemin de connaissance. 

Nous traduisons en français Brecht, Beckett, Pirandello Tchekhov…. Pourquoi pas Cao Yu, Lao She ? Le théâtre avance AVEC la littérature que nous espérons promouvoir d’un pays vers l’autre. 

Le théâtre en Chine c’est l’acteur, celui qui inspira Brecht, celui d’Adieu ma Concubine. Quelle rencontre possible entre l’acteur chinois et son alter ego français. Le théâtre chinois est un théâtre d’alphabets : de gestes, de pas, de regards, de mains, de couleurs, de voix. Toutes choses qui existent aussi dans notre tradition mais qui ne sont pas vraiment enseignées, ou différemment. 

Comme la langue qui s’approprie des mots, le théâtre, au fil des siècles, a bu l’eau des fleuves lointains. Les comédiens italiens du 17e et Molière, Lee Strasberg enseigne à l’Actor Studio la méthode Stanislavski. Brecht développe sa théorie de la distanciation de l’acteur après avoir vu l’acteur de Pékin  Mei Lang Fang.   

« L’échange » ne se conclut pas uniquement par l’exportation des talents et savoirs faire. Donner et recevoir : transmettre et  connaître. 

Back to top