Le projet ADN : l'Art des Nations en Europe

Le projet d’ADN est de continuer cette tradition d’accueil et d’échange qui est la marque du projet théâtral français depuis le XIXe siècle. Si l’on s’en tient à la période de l’après-guerre, poursuivre ce qui a été entrepris par le Théâtre des Nations, les Festivals de Nancy et d’Automne.

Les scènes de France sont les plus ouvertes sur le monde. Et le théâtre français s’est enrichi au cours des siècles, de l’apport des théâtres italiens, anglais, allemand, russe, pour ne citer que ces quatre grandes familles.

Depuis que Molière emprunta aux comédiens italiens, le théâtre de France a sans cesse évolué entre tradition et adoption de formes venues de l’extérieur. Au passage ces formes étrangères ont tiré le théâtre français vers la modernité, vers son temps.

Le théâtre aujourd’hui prend l’avion. Il n’est plus le passager clandestin toléré au passage de la frontière. Des frontières qui, au demeurant, n’existent plus en Europe (souhaitons longue vie à cette disparition) mais se dressent dans de nombreuses parties du monde. Et ceux qui descendent aujourd’hui de l’avion pour aller jouer sur une scène de théâtre à Pékin Moscou ou Boston sont un peu plus que des gens de théâtre.

Ils sont, cela n’a rien d’exagéré, des ambassadeurs dans un monde agité.

Échanger c’est dire qui l’on est, dire le regard qu’on porte sur les choses et sur le monde. Et il n’y a pas d’échange sans partage : l’échange est une rencontre, une explication d’une sincérité totale.

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